Carnet de route

Le mémorial de Rivesaltes

Le 11/02/2023 par Brigitte Sidobre

Le 11 février 2023 la sortie est programmée au musée du camp de Rivesaltes. Ce dernier fut d’abord un camp militaire puis un lieu de rétention de l’état français. Ce mémorial évoque le déplacement forcé de populations appréhendées comme « indésirables » tout au long des conflits majeurs du XX siècle : guerre d’Espagne, seconde guerre mondiale et guerres de décolonisations. Ce camp fut le plus important d’Europe occidentale. Aucun interné n’était coupable de quoi que ce soit devant un tribunal. Mais, à toutes époques, ce fut un camp très dur avec un nombre de décès importants à cause du climat. Il est installé au milieu d’un dessert balayé par les vents et écrasé par le soleil,avec des marais proches.                                                      La visite touche profondément et nous porte à nous interroger sur l’actualité avec notamment  l’exposition temporaire sur les Yézidis et pas seulement. Nous revenons tous marqués au parking.

La matinée avait été plus légère. Nous avions parcouru les anciennes salines de Peyrac de mer sur des pontons de bois, admiré le point de vue depuis « Le Mour », réalisé le tour de l’étang du Doul : hypersalé. Il ne faut pas oublier tous les magnifiques oiseaux et surtout les flamants roses.

En fin d’après midi nous mettons le cap vers Duilhac sous Peyrepertuse pour nous installer au gîte de l’Embelie Cathare. Des hôtes très accueillants nous hébergent et nous régalent de mets fait maison.

Le soir, bravant les ténèbres, un petit groupe grimpe jusqu’aux ruines du château de Peyrepertuse. Par la route, juste à la lueur environnante. Toutes frontales allumées pour découvrir le donjon et l’église. Dans le noir pour admirer la grande ourse et les étoiles voisines dans un déchirement de la brume. A 11h30, la féérie est finie et les derniers se glissent sous la couette.

Dimanche commence par la descente des gorges de Galamus en voiture ! Une petite excursion pédestre nous mène jusqu’à l’ermitage Saint Antoine encore fermé.

Puis c’est la découverte de notre dame de Laval avec un magnifique porche et statue de la vierge.

L’étape suivante nous fait parcourir les gorges de Saint Jaume. Très étroite, on croirait un monde pour poupée. Mais elles ont tout d’une grande et finissent par une cascade. Le passage fut creusé par l’homme pour relier les villages et passer une conduite d’eau.

Nous  débouchons alors à Fenouillet où nous attend le château Saint Pierre, la tour Sabarda et le Castel Fizel : un système de défense nous plongeant du Xe au XIVe siècle. Nous gravissons la colline au rythme de la lecture des panneaux pertinents retraçant l’histoire de la forteresse. Parvenus au sommet l’estomac crie famine et nous pique niquons sur le gazon de la salle des gardes en compagnie d’un chien du village qui gratte le parterre à la recherche, surement, d’un reste d’os de l’époque.

La digestion s’organise au cours de l’ascension de la tour Sabarda où aura lieu la traditionnelle photo de groupe.

Et puis c’est vraiment la randonnée par le col Del Mas, en contournant la serre de Las Lias. Et nous voilà presque au parking au pied de Castel Fizel. Après sondage du groupe, seuls trois courageux graviront les cent vingt mètres de dénivelé.

Un petit au revoir à Jean François Albert. Le GPS sur la Chevalière et le we patrimoine touche à sa fin. Pas un mot sur les dossiers écrasés par d’autres et qui manquent pour raconter l’ermitage et Saint Jaume. Rien ne vaut la copie dactylographiée ! Rien sur la chute de Jean François qui se termine bien.

 

 

 

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